Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/113

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N’ÊTRE (PAS) DE MOINS QUE

Nous avons parlé assez sérieusement de ses affaires (dePomenars) qui ne sont jamais de moins que de sa tête. (Gr. II, 299.) MOISI.

Avec une telle compagnie je vous défie tous deux d’être moisis (VII, 341.)

Jvec une telle compagnie, c’est-à-dire, vivant ainsi ensemble. La lettre est adressée au comte et à la comtesse de Guitaut.

MOISISSURE.

Parlez souvent ensemble, afin de ne point oublier votre langue • c’est ce qui vous a si bien préservés jusques ici de la moisissure qui arrive quasi toujours en province. (B. V, 483.)

MOITIÉ.

Sa taille (de Mme de Montespan) qui n’est pas de la moitié si grosse qu’elle était. (1735, IV, 545.)

Enfin je trouve ce livre admirable. Personne n’a écrit sur ce ton que ces Messieurs, car je mets Pascal de moitié à tout ce qui est de beau. (Gr. II, 36g.)

Il s’agit des Essais de morale de Nicole.

Ma fille est de moitié de tout ce que je vous dis ici. (X, 357.) MOITIÉ, épouse

  • Je vous conjure de fairemes compliments.àvotre chère moitié (A. et Tr. I, 449, 450.)

Mandez-moi. si vous avez votre aimable moitié. (Autogr. VII s3r.)

MOMENT.

Je n’eus que le moment de faire un geste de remerciement et de reconnoissance. (Gr. VIII, 491, 492.)

II reviendra ici le plus tût qu’il pourra sans y perdre un moment de temps. (Gr. VI, 554.)

Avant les états, nous avions lu avec mon fils des petits livres d’un moment. (Gr. IX, 3a4.)