Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/121

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MOU] DE MADAME DE SÉVIGNÈ". II3 1’

Mme de Sbviohjé. xit 8

croirois pas si je ne Pavois vu; une vivacité morte, une gaieté pleurante, ce sont des prodiges. (V, n5.)

M. de Grignan m’est bien nécessaire, car j’ai un coin de folie qui n’est pas encore bien mort. (VI, 379.)

Mort, TE DE

Toute morte de jalousie. (1726, IV, 3îo.)

Mme Poirier. prend soin d’Hélène qui est morte de douleur. (Gr. IX, 53a.)

C’étoit de honte que j’étois morte. (Gr. IV, 514.)

J’en vois tous les périls, j’en suis morte; mais enfin je n’en ai pas été la maîtresse. (B. I, 5a5.)

Il s’agit de l’expédition de Candie, à laquelle Charles de Sévignéprenaitpart. MOUSTACHE.

Quatre belles dans un carrosse nousayant vuspasser danslesnôtres, eurent une telle envie de nous revoir, qu’elles voulurent passer devant nous lorsque nous étions sur une chaussée qui n’a jamais été faite que pour un carrosse. Ce téméraire cocher nous passa sur la moustache: elles étoientà deux doigts de tomber dans la rivière. (V, 34i.) Voyez la note 6 de la page indiquée.

MOUVEMENT.

i° Au figuré

Je vous fais mon compliment sur tous ces grands mouvements; mais faites-m’en un sur toutes mes attentions mal placées. (Autogr. VII, 364.) Il est question d’un contre-temps pour un opéra, un bal, une mascarade. Votre fils est occupé d’une mascarade. Vous connoissez le moltvement de ces grandes affaires. (VIII, 4a 4.)

Quel mouvement de passer de l’excès du trouble et de la douleur à une juste et raisonnable tranquillité! (IV, 37o.)

2° AVOIR Du mouvement, des mouvements

Moi qui sais que vous avez toujours quelque mouvement pour le jour du Seigneur, j’étais tellement dépaysée. que jamais je ne pus me remettre dans l’esprit votre régularité. (VIII, 514.)

Elle (cette année) finira peut-être plus chrétiennement que si elle avoit eu de plus grands mouvements. (B. VIII, 64.)

Si j’ai des mouvements de murmure, ce n’est pas par rapport à moi. (Gr. VI, 433.) i’ r 1F

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