Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/137

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NOY] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 129

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-J _v w.y Voici une querelle qui faisoit la nouvelle de Saint-Germain. (III, 3og.)

Il m’a dit que la contusion du marquis (de Grignan) avoit fait une nouvelle de Versailles, et le plus agréablement du monde. (VIII, 175.) POINT DE nouvelles, locution marquant l’inutilité des efforts, ou de l’attente, et quelquefois simplement négative On la voulut faire confesser (la Fbisin), point de nouvelles. (Gr. VI, a78.)

Ma main droite ne veut entendre encore à nulle autre proposition qu’à celle de vous écrire je l’en aime mieux. On lui présente une cuiller, point de nouvelles. elle refuse tout à plat. (IV, 412.) La Sen. a eu beau tortiller autour du Bourdaloue, point de nouvelles. (VI, 196.)

Mme de Senneterre avait en vain ambitionné une place de dame d’honneur de la princesse de Conti.

Voyez par combien de circonstances on voit la destinée s’opiniâtrer à vouloir premièrement qu’il {Vévêque d’Évreux) se remette en équipage à quatre-vingts ans; des chevaux neufs, point de postillon, les avertissements de tout le monde; point de nouvelles, il faut qu’il périsse. (Gr. VII, 68.)

Ils s’amusent à voler. mais d’autres désordres point de nouvelles. (i7a6, IV, 3ao.)

Il est question des soldats envoyés en Bretagne.

NOYER, au propre et au figuré

Pendant que nous en étions là, voilà une pluie traîtresse. qui, sans se faire craindre, se mit d’abord à nous noyer, mais noyer à faire couler l’eau de partout nos habits. (II, 334.)

Quand je joue à noyer, et que je me demande lequel je noie de M. de la Jarie ou de moi, je dis sans balancer que c’est M. de la Jarie. (VI, 400.)

Il faut aimer pendant la vie. la rendre douce et agréable, ne point noyer d’amertume ni combler de douleur ceux qui nous aiment. (Gr. III, 353

PifOYÉ’.

On se hasarde sous l’espérance de la Saint-Jean, on prend le moment d’entre deux nuages pour être le repentir du temps, qui enfin veut changer de conduite, et l’on se trouve noyés. (VI, 47a.) Jamais une joie n’a été noyée de tant de larmes. (VII, 539.) Comment vous serez-vous tirée de ses pattes (de Mme Reinié), et na~ c:a