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140 LEXIQUE DE LA LANGUE [OMB

  • Du Chesne m’a ditd’aller toujours dans le carême jusqu’à l’ombre de la moindre incommodité. (Gr. VI, 3i8.)

Il est bien dur à M. de Lavardin d’avoir acheté une charge quatre cent mille francs, pour obéir à M. de Fourbin car encore M. de Chaulnes a l’ombre du commandement. (IV, 6.)

Cette manière fort adroite fait qu’il (le comte de Grignan) ne doit pas avoir présentement l’ombre d’un chagrin. (VIII, »4o.) 30 SOUS OMBRE DE OU Qun

.Elle (Mme de Grignan) se gouverne un peu à sa fantaisie, et sous ombre de la philosophie de M. Descartes, qui lui apprend l’anatomie, elle se moque un peu des régimes et des remèdes communs, (Autogr. V 538.)

Sous ombre que vous écrivez comme un petit Cicéron, vous croyez qu’il vous est permis de vous moquer des gens. (B. I, 4o5.) OMELETTE.

M. de Grignan, enrobe de chambre d’omelette. (III, 174.) C’est-à-dire, sans doute, d’une couleur jaune mêlée de vert. ON, alternant avec nous:

Je trouve qu’on ne souhaite l’estime que de ceux que nous aimons et que nous estimons. (IV, a35.)

On, remplaçant un sujet déterminé

Hier onalla ensemble à Versailles, accompagnés de quelques dames. (IV, 5s6.)

On, c’est-à-dire le Roi et Mme de Montespan.

Vous voyez que votre tête vous parle aussi on ne peut pas vous dire plus nettement que vous la cassez, que vous la mettez en pièces, qu’en vous faisant une grande douleur toutes les fois que vous voulez lire. (IX, a.)

On, c’est-à-dire votre tête.

ONCTION.

Celles-ci (les eaux de Bourbon), quand on n’a point beaucoup d’humeurs, sont douces et fondantes et consolantes, et. se distribuent dans toutes les parties avec une onction admirable. (VIII, n40 ONDE.

Un large velouté noir de quatre’ doigts, en onde. (Autogr. VII, 334.)