Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/161

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OTE] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. t53

Vous pouvez juger par là de la grâce qu’on nous a faite de nous ôter les édits. (1726, III, 34a.)

Je ne crois pas qu’autre que vous ait jamais conseillé à son maître de laisser dans l’exil son petit serviteur (Basy) afin. d’dter tout soupçon de flatterie à son histoire. (B. V, 54 1, 54a.) Si on pouvoit avoir un peu de patience, on épargneroit bien du chagrin. Le temps en dte autant qu’il en donne. (IV, a/}5.) Un mois ou six semaines d’avance. qui vous ôtent toute la fatigue de l’hiver et des méchants chemins. (Gr. IV, 53i.) Votre bise vous dte la canicule. (IX, i85.)

Voilà le moyen de m’dter toute sorte d’assoupissement. (Gr. IV, 485.)

Ces jours de loisir nous dtent tout l’embarras et tout le désordre du délogement. (V, 371.)

II ne sera pas au pouvoir du temps de lui dter l’ennui de cette privation; sa vie est tournée d’une manière qu’elle le trouvera tous les jours à dire. (Gr. VI, 3i5.)

Mme de la Fayette venait de perdre la Rochefoucauld.

Je vous ai vu courir. aux lieux où vos amis avoient le don de vous ôter votre tristesse, comme une chose inalliable et incompatible avec votre santé. (IX, 56a.)

Il faut que les réflexions que vous ferez. vous dtent un peu des craintes inutiles que vous avez pour ma santé. (V, 17a.) Vous me donnez des perspectives charmantes pour m’ôter l’horreur des séparations. (V, 38.)

Je reçois votre lettre. Elle m’dte l’inquiétude de votre santé. (111, 476.)

Il seroit à propos. qu’on vous âtât le bruit et l’embarras dont vous êtes incommodée. (VIII, aa8.)

J’ai toujours dté à ma sœur tout ce qu’il pouvoit y avoir d’amer dans la proposition. Puisque j’ai toujours été à ma sœur ce qui pouvoit lui déplaire. il n’étoit pas juste. qu’elle me fit souffrir des désagréments qu’elle pouvoit val dur à bien meilleur marché que je ne lui âte ceux de la proposition de M. de Mauron. (Ch. de Sévigné, VII, 257.)

go S’ÔTER, ôter à soi, se retrancher, se débarrasser de Vous êtes tombé des nues vous vous ôtez a" abord quatre petites personnes tout à la fois. (Autogr. VII, aa5.)

Le comte de Guitaut venait de mettre en pension dans un couvent quatre de ses filles.

Mandez-moi. comme cous vous trouves de ce beau corrp d’épée que