Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/209

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PER] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 2Oi

2° Au figuré :

Le jour que je vis périr dans ce nuage épais le soleil qui avoit brillé tout le jour. (IX, 422.) Je suis destinée à périr par les absences. (V, 149.)

  • Elle (Mme de Soubise) avoit une de ses dents du devant de la bouche un peu endommagée : ma foi, elle a péri, et l’on voit une place comme celle du gros abbé. (Gr. V, 112.)
  • Sauvez au moins quelque chose de l’excessive dépense... Ayez une vue générale de ne rien laisser périr et de ne vous relâcher sur rien. (Gr. III, 7.)
  • Votre bon droit ne peut jamais périr. (B. VII, 161.)

C’est la meilleure cause du monde à soutenir; elle ne sauroit périr que par n’être pas bien expliquée ou bien entendue. (III, 35.) Je vois le bon usage que vous faites de ce conte, où j’ai péri malheureusement un jour, en présence du Chevalier (de Grignan)... Il est vrai qu’il périt entièrement entre mes mains. Vous l’avez ressuscité. (VIII, 562.)

Péri.

Il y a eu une flûte (sorte de vaisseau) périe devant les yeux du prince d’Orange. (VIII, 249.)

PERLE.

  • Je ne me mêlerai point de vous en envoyer (un cuisinier), à moins que ce ne fût une perle, si orientale, que l’on fût assuré de n’en avoir aucun reproche. (Gr. IV, 63.)

PERMISSION.

J’ai demandé permission au lendemain de ma médecine d’aller voir M. de Pompone. (1726, X, 546.)

  • Les femmes ont permission d’être foibles. (B. VII, 243.)

PERRUQUE.

Mon fils vous fait mille tendres amitiés : sa perruque est à Dinan, il ne doute point qu’elle ne soit fort bien. (Autogr. VII, 438.) Les états de Bretagne étaient assemblés à Dinan.

PERSÉCUTION.

  • Confiez-lui (à M. de Trichateau)... l'injustice de la persécution qu’on lui fait. (Autogr. V, 337.)

C’est-à-dire, qu’on fait au curé de Saint-Esprit.