PER] DE MADAME DE SËVIGNÉ. 2o3
PERSONNE.
Elle (la princesse de Conti) apprend à chanter, à danser, elle lit, elle travaille; enfin c’est une personne. (Gr. VI, 35 1.) Je l’ai trouvée (la jeune marquise de Sëvigné) toute pleine de raison, entrant dans toutes nos affaires du temps passé, comme unepersonne, et mieux que toute la Bretagne. (VII, 3os.)
Le moyen de n’être pas aussi malade par l’esprit, que l’est dans sa personne cette Comtesse(de Grignan) que je vois tous les jours devant mes yeux? (X, 3s5.)
Ce n’est point une personne à donner cette marque de foiblesse. (VII, 76, 77.)
11 s’agit de Madame de Bavière, duchesse d’Orléans.
Il plut hier à trois de ses amis de le mener [Ch.de SévignS) souper dans un lieu d’honneur il y fut. Ces Messieurs sont trop habiles pour vouloir courir la fortune; ils disent à votre frère de payer, je dis payer de sapersonne tout misérable qu’il est encore, il paye. Gr. II, 176.) u
PERSPECTIVE.
Vous êtes mon but, ma perspectiee. (IX, 411-)
Vous me donnez des perspectives charmantes pourm’ôter l’horreur des séparations. (V, 38.)
J’ai en perspective de vous aller voir. (VIII, a34.)
PERSUADER.
Sa patience, sa résignation sont des choses si peu naturelles qu’il aut les considérer comme autant de miracles qui persuadent la religion. (1726, III, 100.)
Il s’agit de Mme de la Trousse mourante.
Ce. qui comble de joie, c’est la parfaite santé du Roi, dont on ne peut assez remercier Dieu, et dont l’allégresse publique persuade la sincérité de la douleur qu’on avoit eue de ses maux. (B. VIII, 9.) Vous voulez me persuader la dureté de votre cœur. (V, 199, 200.) PERSUASION.
Je ménage l’une et l’autre (ma santé et ma pie) comme un bien qui est à vous, et que je ne puis altérerons vous faire une injure; ily a bien peu de gens dans le monde de qui une mère puisse avoir cette persuasion. (VII, 336.)
Je crois que vous n’avez besoin que du secours de cette bise pour faire achever le bâtiment. Il ne faut pas des persuasions moins ortes.(IX, 107, 108.)
