Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/220

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ai 2 LEXIQUE DE LA LANGUE [PIE

J’allai ensuite voir Mlle de la Trousse, dont la douleur fend les pierres. (III, i3i.)

PILE, voyez Croix.

PILLERIE.

On roua avant-hier un violon qui avoit commencé la danse et la pillerie du papier timbré. (IV, 207.)

Il s’agit de la révolte de Bretagne en 1675.

PILOTE, au figuré

Coulanges partira pour Lyon. Vous ne sauriez avoir un plus joli pilote. (V, 28.)

PINACLE.

M. de Lauzun, qu’elle (la comtesse de Fiesque) vouloit mettre sur le pinacle, et qui n’a encore ni logement à Versailles, ni les entrées qu’il avoit. (VIII, 413.) (

PINCEAU.

Vous achevez des raisonnements et des réflexions d’un pinceau que j’aime et que j’estime. (Gr. VII, 12.)

PINCER.

On le sait, son style n’est point agréable, il veut toujours pincer quelqu’un, et comparer Arius. à M. Arnauld. (Gr. IX, 3a5.) Il est question du jésuite Maimbourg.

PINTE, proverbialement

Voilà la première pinte il n’y a que celle-là de chère. (V, 256.) C’est-à-dire, la première copie faite, malgré Mme de Sévigné, du portrait de Mme de Grignan. Voyez la note 19 de la page indiquée.

PIQUANT, TE.

Il n’y a personne qui ne connoisse quelque douleur d’estomac celle que voussentez est p\uspiquanle et plus pesante. (1726, VI, 206.) PIQUE.

Cent PIQUES au-dessus de

L’esprit des affaires que vous avez est une sorte d’intelligence qui est cent piques au-dessus de ma tête. (IX, 70.)