Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/275

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PUB] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 267 DT! (’nrTT\11’1\T£"11’

PROVIDENCE.

Il est vrai que le comtat d’Avignon est une Providence. (IX, ioo.) PROVINCE.

Les provinces sont peu instruites des devoirs du christianisme. (III, 173.)

.PROVISION.

C’est une bonne provision. que d’avoir un bel et bon esprit; et c’en est une aussi fort mauvaise, comme vous dites, d’avoir son bon sens à la Bastille. (Gr. VI, 264.)

La solitude ne vous ôte rien de toutes les lumières naturelles ou acquises dont vous aviez fait une si bonne provision. (B. V, 466.) Je me fis hier saigner du pied. J’ai voulu faire cette provision pour mon voyage. (III, 489.)

Je jugeai bien qu’il falloit me saigner avant qtte de partir, afin de mettre cette saignée par provision dans mes ballots. (III, 508.) Ceci est un peu de provision, car je ne vous écrirai que demain. (II, 61.) .)

J’écris de provision. (1726, II, 89.)

Voyez encore VI, 314.

PROXIMITÉ, proche parenté

Nous nous étions rendu tous les devoirs de la proximité dans le mariage de ma fille. (B. I, 543.)

PRUDERIE.

Je ne m’accommode guère bien de toutes les pruderies qui ne me sont pas naturelles et comme celle de ne plus aimer ces livres-là (les romans) ne m’est pas encore entièrement arrivée, je me laisse divertir sous le prétexte de mon fils qui m’a mise en train. (1726, II, 267.) PRUD’HOMIE, sagesse (dans la conduite)

Me voilà prête à m’embarquer sur notre Loire. Quoique votre Rhône soit terriiilis, je voudrois être aussi près de me confier à sa prud’homie. (IV, 126.)

Le mot est employé ironiquement.

PUBLIC, QUE.

Je voudrois que vous nous entendissiez quelquefois mêler notre critique aux admirations publiques du P. Bourdaloue. (Autogr. VII, 228 )