Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/284

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a;6 LEXIQUE DE LA LANGUE [QUE

le monde me leconseille. Il est présentement question de le pouvoir. (Autogr. X, 101, 10a.)

Une princesse qui se dépêcha de marier son amant, afin. qu’il n’en fût plus aucune question. (Gr. VI, 493, 494-) J’avoue que. j’avois aussi quelques petites raisons, que je retrouverois bien encore, s’il en étoit besoin mais ce seroit ranger des troupes en bataille quand il n’est plus question de combattre. (VII, lo5.)

n’est pas toujours question des propositions d’Euclide pour se casser la tête un certain point d’épuisement fait le même effet. (IX, 3i.)

Il n’est question que d’avoir de l’argent. (VII, a.)

C’est-à-dire, il ne faut qu’avoir de l’argent.

Il n’est point question qu’elle {cette’Jiuile) guérisse si promptement, pourvu qu’elle guérisse. (VII, 348.)

QUESTIONNER, au figuré

Je prendrai le parti qu’ils (les capucins) me conseillent, qui est de mépriser ma jambe, et de ne la point questionner à tout mome,nt. (VII, 4i40

QUEUE, au figuré

Vous ne me partez point de mes treize cents francs. Il ne faut pourtant point laisser tramer cette queue, et en faire un peu de peur à Pasgerant. (Autogr. VIII, 37.)

Je me porte bien, c’est-à-dire autant que l’on se porte bien de la queue d’un rhumatisme. (IV, 35g.)

QUI.

Emplois divers, passés d’usage

Le marquis de Grana demanda à M. de Luxembourg, qui étoit un escadron qui avoit soutenu deux heures durant le feu de neuf de ses canons. C’étoit les gendarmes-Dauphin. (B. V, 47»0 Que peuvent-elles (les lettres de Mme de Coligny) dire de plus que ce que nous avouons, qui est de V avoir épousé f (Autogr. VII, 178.) -) Ce n’étoit plus ces cheveux à qui je suis attachée depuis plus de trente ans. (VII, 19a.)

Il est question de Corbinelli et de sa coiffure.

Qui, pour ce qui

Et lorsque j’apprends tout cela, qui est justement tout ce qui me peut être le plus agréable. (1726, II, 51.)