296 LEXIQUE DE LA LANGUE [RAV
Elle (Mme de la Fayette). me prie fort de ne point ravauder sur cette députation. (IX, 172, 273.)
Il (le cardinal de Retz) ne s’amuse point à ravauder et répliquer à Rome. (III, 5i6.)
RAVAUDERIE.
Ce sont des gens qui reviennent de Versailles, et qui recueillent toutes ces ravauderies pour me les mander. (IV, 248.) Voyez Ravauder, a*, et RAVAUDAGE.
RAVAUDEUSE.
Le Roi se tourne gravement vers Monsieur « Ah, ce sont les carmélites je savois bien qu’elles étoient des friponnes, des intrigueuses, des rav audeuses, des brodeuses, des bouquetières mais je ne croyois pas qu’elles fussent des empoisonneuses. » (Gr. V, 364.) Voyez RAVAUDER, 2°.
RAVIR.
Vous me ravissez d’aimer les Essais de morale. (Gr. IV, 331.) RAVISSEMENT, au pluriel
Son mari (M. de Martel) lui a écrit des ravissements de votre beauté. (III, 78.)
RAYER.
Il (Ch. de Sévigné). dit que si on lui proposoit cent mille francs, il vendroit cette charge. Ce que j’ai pu faire, c’est de rayer ce discours de sur des tablettes de Gourville. (Gr. VI, 397 .) RAYON, au figuré
Enfin il y a eu un rayon de bonheur sur ces Grignans depuis le gain de ce.procès. (B. VIII, 3n, 3ia.)
N’admirez-vous pas l’éclat et la puissance que donne la réverbération du soleil?. N’aurons-nous jamais un rayon (V, n5.) Il s’agit du soleil de la faveur royale.
Le jeune fils du comte de Roye. a reçu un si bon petit rayon de la grâce efficace, qu’après une instruction fort sérieuse, il a fait son abjuration entre les mains du pape. (VII, 189.) RÉALITÉ.
Je lui avois fait valoir nos dévotions de jeudi, comme elle me
