Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/393

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SEW] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 385

Mme DE Sévxgke. xir a »- v ^«b m« lauLe e car elle

SENTENCE.

Vous dites une vraie sentence, en disant que l’ostentation des personnes modestes n’offense point l’orgueil des autres. (Gr. IX, 88.)

SENTIMENT.

Je m’en vais tâcher de redonner quelque sentiment à Boucard sur toutes ces choses. (Autogr. X, m.)

Elle [Mm, de Grignan) a le même sentiment que nous des jolis vers que nous lui avons montrés. (B. VU, Sog )

Je veux espérer aussi qu’il (le chevalier de Grignan) sera revenu dans mon sentiment. (IX, 333.) revenu

SENTINELLE.

RELEVER DE sentinelle

  • J’admire que le jésuite (le P. Doukours) se livre comme il fait, ayant nos frères les jansénistes pour auditeurs, qui tout d’un coup le relèveront de sentinelle, alors qu’il y pensera le moins. (Gr. Tv, 62.) r

Le marquis de ïïr le releva de sentinelle f{M- de Janson) d’un très-bon ton. (II, 506.)

Langlade vous mande qu’une autre fois, en vue de vous plaire, il la releva bien de sentinelle (ltLne de ~Iarans) sur des sottises qu’elle lui disoit, et qu’il vous eût bien souhaitée derrière la porte. (Gr. Il, 503.)

« On dit proverbialement gu’on a bien relevé quelqu’un de sentinelle, pour dire qu’on l’a fort gourmande, lorsqu’on fa surpris en quelque faute. s (Dic- tionnaire de Fureteere.)

SENTIR.

ter’de8™™’ s’apercevoir de, regretter, regretter de

C’est dommage de la perte de cet enfant je la sens, et j’ai besoin de vos réflexions chrétiennes pour m’en consoler. (IV, 364, 365 ) Je sens vivement de ne plus causer avec le Chevalier [debrignL). (IX, s9.)

Il (le chevalier de Grignan) a bien fait de choisir la demeure de Grignan pour être malade, plutôt que celle de Paris, où l’on sent encore plus de n’être pas comme les autres. (Gr. IX, 386, 38°?) 2» Sentir, avoir le sentiment de, comprendre, goûter Quand je ne vous nomme point Pauline, c’est ma faute; car elle IVlnzn nR ~r.vr~’M-6 ’Vn..