Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/403

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SOI] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 395

Demandez au chevalier de Grignan si je n’ai pas bien du soin de lui. (V, 3a3.) `

Il y a trop d’affaires de se tirer d’un rhumatisme. Je ne balance point à mettre tout monsoin au rétablissement parfait de ma santé. (IV, 375.)

Le maréchal (de Gramoni). a repris le soin de faire sa cour. (III, 33o.)

Peu de temps après la mort de son fils, le comte de Gniche. Je suis persuadée du soin de la Providence sur vous. (1736, IV, 180.)

20 Charge, fonction

(T’atel). dont la bonne tête étoit capable de soutenir tout le soin d’un Etat. (Gr. II, 186.)

Il (Gourville) prit donc dix coffres de linge sur son soin. (II, 172.) 3° Au pluriel (et rarement au singulier), services, prévenances, attention)

Je viens d’ouvrir la lettre, Quelle tendresse vous y faites voir pour moi! quels soins! (Autogr. VII, 282.)

  • Il (FahbéTétu) est fort à plaindre. Je lui ai dit tous vos soins, il m’a fort priée de vous en témoigner sa reconnoissance. (Gr. VIII 438.)

Notre cardinal (de Retz) élevoit jusqu’aux nues cette maison de Langhac. Ne négligez point de lui écrire, vous lui devez tout au moins ce soin. (IV, i65, 166.)

Mmes de Lavardin, de la Troche et de Villars m’accablent de leurs billets et de leurs soins. (III, 469.)

Je lui rendois (à Mme de la Fayette) beaucoup de soins, par le mouvement de mon cœur, sans que la bienséance où l’amitié nous engage y eût aucune part. (Autogr, X, 108,)

Notre Cardinal (de Retz) est toujours malade; je lui rends de grands soins. (II, 5i3.)

M. le marquis de Vence, qui me rend des soins très-obligeants, m’a fait grand’peur du chemin. (III, 38.)

Mme la duchesse de Chaulnes a des soins de moi dont vous seriez surprise. (Autogr. VIII, io3.)

Cette marquise (a"Vxelles) a des soins de M. de la Garde dont vous vous sentirez, (VIII, as8.)

Mme de Coulanges a des soins de moi admirables. (V, 3n.) Les soins que vous avez de m’écrire me sont de continuelles marques de votre amitié. (V, 193.)