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JOI] DE MADAME DEISÉVIGNÉ. 33 ’1. 1 .11

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Mais de SiviGHÉ. xiv 3

3° Manière de jouer (un rôle)

C’étoit un jeu joué que sa disgrâce. (III, 5ia.)

4° Aisance, facilité de mouvement

Je voudrois que vous eussiez été saignée. cela vous eût débouché les veines, cela eût donné du jeu et de l’espace à votre sang. (IX, 8.)

JEUNE.

  • Son style (du jeune marquis de Grignan) tout naturel, tout jeune, sans art, un peu répété par la grande envie d’obtenir. (Gr. IX, 385.) JEÛNE.

Mme de Bouillon dit à Monsieur que cela ne valoit pas la peine de rompre son jeûne. (Gr. X, 148.)

Cela, c’est-à-dire une maitresse si peu séduisante.

JEUNESSE.

Il faut que jeunesse se passe. (Autogr. VII, a33.)

Il (le printemps) est d’une beauté, et d’une jeunesse, et d’une douceur que je vous souhaite à tout moment. (IX, 39.) JOBELIN, sot, niais, nigaud

Je ne sais pas ce que j’aurois fait (pour gendre) d’un jobelin qui eût sorti de l’académie. (B. t\ S44.)

JOIE.

Tout brille de joie dans cette province de l’arrivée du chevalier de Tourville. (IX, 149.)

Je suis. touchée d’une véritable joie que vous ayez au moins tirédevosmalheurs.laconnoissancedecequevousêtes.(VII,424.) Le beau temps ne vous est de rien; vous y êtes trop accoutumée. Nous voyons si peu le soleil, qu’il nous fait une joie particulière. (Gr. IV, 221.)

Me voici à la joie de mon cœur, toute seule dans ma chambre à vous écrire paisiblement. (Gr. II, io3.ï

Voyez encore IX, 207.

JOINDRE.

Je veux. que Monsieur le Chevalier joigne les deux saisons des eaux par un hiver en Provence. (IX, 116.)

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