Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/419

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STR] DE MADAME DE SE VIGNE. 41,

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quatre heures entières avec le souverain, être dans ses plaisirs et lui dans les nôtres. (Autogr. VII, 217, 218.)

Il (If. de Gordes) a souverainement deux choses, une grande défiance et une grande incertitude, de sorte qu’il se jette à l’écart,» tout moment. (VIII, 241.)

SPÉCIFIQUE 1

Guérissez-vous avec votre bonne pervenche. bien spécifique à vos maux. (Autogr. VII, 3o4-)

SPIRITUALITÉ.

Elle (Mlle de Grignan) prend tout ce qui lui convient de ce saint couvent, c’est-à-dire la spiritualité et la conversation. (VII, 5i3.) SPIRITUEL, LE, dégagé du corps

L’ennuyeuse chose que d’être si peu spirituelle, que de ne pouvoir faire un pas sans son corps (VII, aa.)

Substantivement

Elle (Mme de Siarans) marioit le luth avec la voix, et le spirituel avec les grossièretés qui font horreur. (Gr. III, 53.)

STATION.

Je suis persuadée qu’il (le comte de Grignan) vous aura menée à Toulon, et à toutes les stations qu’il faut faire voir à Mlles de Grignan. (VI, 3ig.)

STÉRILITÉ.

La stérilité de mes lettres ne vous en dégoûte point. (IV, i55.) STOÏQUEMENT.

Elle (la maréchale de Clérembaut),soutient stoiqnement sa disgrâce. (VI, t58.)

STRATAGÈME.

J’étois faite comme un vrai stratagème. (IV, 119.)

Savez-vous comme il est fait? Grand, maigre, un air de fou, sec, pâle; enfin comme un vrai stratagème. (Gr. VIII, 55r.) L’expression, dans ces deux exemples, est employée par plaisanterie, et fait allnsion à une méprise ddicnle d’ une Mme Noblet. » Voyez tome III p. 507, 5o8 et 53i.