Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/423

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SUE] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 4i5

verrez par là que depuis votre départ le monde ne s’est pas subtilisé. (III, »8.)

SUBTILISÉ.

Soit par le sang échauffé et subtilisé, soit par la poitrine, vous devez toujours craindre le dessèchement. (V, a53.)

SUCCÈS, fin, issue

Vous nous apprendrez le succès de cette colique d’économie dont la tendresse paternelle doit être la sage-femme.Si vous entendez cette période, à la bonne heure. (VII, i83.)

Je veux vous souhaiter un heureux succès à l’affaire que vous demandez. (B. IX, 546.)

Le funeste succès n’a que trop justifié nos discours, et l’on ne peut retournersurcetteconduite,sans faire beaucoup de bruit. (Autogr.V,56i.) SUCCOMBER À

J’avois jusqu’ici tout mis sur mon compte, en disant qu’il (Ch. de Sévigné) achevoit mes affaires mais je commence à succomber aux reproches amers de M. de la Trousse. (Gr. VI, 1S0.) Je commence à succomber aux reproches amers de M. de la Trousse, qui me dit que je devrois donc lui faire vendre sa charge pour vaquer à celle de mon intendant. (VI, ao5.)

Si j’étais aussi aisée à succomber à l’envie de vous entendre discourir dans vos lettres, ce seroit une belle chose. (VI, *3y.) SUCER.

Je vous apprends, quand vous en devriez enrager, que je suis accouchée d’un garçon, à qui je vais faire sucer la haine contre vous avec le lait. (B. I, 3Sy.)

Mettez votre esprit et votre grandeur même à sauver votre maison. non pas à vous laisser sucer par des gens qui vous quitteront quand vous ne leur serez plus bon à rien. (Gr. III, 8.) SUCRE, proverbialement

Mon fils m’a rendu compte d’une conversation qu’il eut avec M. de la Trousse, le croyant. tout sucre et tout miel. (Gr. VII, 4a.) SUER, proverbialement

Vous ni avez fait suer les grosses gouttes en jetant ces pistolcs.4 (Autogr. VII, 449.)

M. de Grignan a raison de triompher, de vous insulter sur cette