TOU] DE MADAME DE SÉVIGNÉV 455
Notre Corbinelli a eu part aussi à mon tourbillon, car le pauvre homme n’en est pas à couvert. (VII, a5o..)
L’agitation du mariage de Charles de Sévîgné.
TOURBILLONNER, actif
Je crains que l’air de Grignan ne vous gourmande et ne vous tourbillonne. (IX, 3i.)
C’est-à-dire, ne vous agite comme ferait un tourbillon. Ce sens actif manque dans les dictionnaires. Le verbe n’est pas du tout dans ceux du dixseptieme siècle. Pour gourmander, voyez le tome I du Lexique, p. 467. TOURBILLONNÉ, au figuré
Il a fait voir. qu’elle étoit délivrée de l’esclavage de nos passions, dont nous sommes tourbillonnés. (VI, 370.)
Il s’agit d’un sermon de Fléchier à la véture d’une religieuse. TOURMENT.
Quel tourment nous lui faisions (au coadjuteur d’Arles) sur ces contes, que M. de Grignan disoit qu’il pouvoit porter partout, sans craindre la gabelle (Gr. V, 55.)
TOURMENTER (Se) de
Quand je me tourmente de vouloir vous inspirer ici la même attention (à notre santé), vous voyez bien que j’ai raison. (Gr. VI, ga.) SE TOURMENTER POUR
Voyez comme il est bon de se tourmenter un peu pour avoir des places. (VI, 195.)
TOURNER.
i° Donner une direction, une impulsion
La Providence m’y a conduite (à Bourbon) par la main, en tournant les volontés, et faisant des liaisons comme elle a fait. (Autogr. VIII, loi.)
Il (Dieu) est le maître de nos volontés, il nous les tourne comme il lui plaît. (Gr. X, 544.)
Je vois Dieu qui tourne les volontés de ce bonhomme (le vieil évêque d’Évreux) d’une manière extraordinaire, pour le conduire à être massacré. (Gr. VII, 67.)
Si j’étois dévote. je conviendrois. du changement de mon cœur qu’il (Dieu) auroit tourné avec cette douce et miraculeuse puissance. (Gr. IX, 5og.)
N’est-ce pas Dieu qui a tourné son cœrxv{de Hme de la Sablière) ?.
