Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/53

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Le Mazarin ne laisse pas de pousser les informations. (B. VII, aoo.)

Vous ne laisserez de m’aimer, vous m’en assurez, et je le crois. (Gr. VI, i38.) >

Nous ne laissons pas d’agir librement, nous voulons faire ce que nous faisons. (Gr. X, 544.)

Disant que. cette séparation ne laissoit pas d’être sensible. (Autogr. VU, 361.)

Il ne faut pas laisser que de s’écrire de temps en temps. (B. VII, 34o.)"

LAIT.

Vous avez eu la colique; vous avez eu la fièvre de votre lait; mais vous voilà quitte de tout. (II, 427.)

Voyez ci-dessus le tome I da Lexique, p. 4aa» Fièvre, second exemple. Je vous apprends. que je suis accouchée d’un garçon, à qui je vais faire sucer la haine contre vous avec le lait. (B. 1,357.) LAMBEL.

  • Si vous me fâchez, je vous réduirai au lambel. (B. I, 3.7.) Le lambel est une espèce de brisure qui se place dans les armoiries pour indiquer les branches cadettes. Mme de Sévigné écrit à Bussy, par rapport à qui elle était de la branche ainée.

LAMENTATION.

Mme de Plessis le vint voir de Fresnes, pour faire les lamentations de la rupture de son marché. (V, 94.)

LANCE, voyez PIED.

LANCER.

Il y a déjà longtemps que sa mère (du comte de Soissons) a lancé l’exhérédation sur lui. (B. VII, 199.)

LANGUEUR.

M. de Grignan n’a plus de fièvre en forme, mais sa convalescence est d’une langueur et d’une longueur qui nous fait mourir d’ennui. (Autogr. X, 4.)

Nous sommes résolus, si son mal se tourne en langueur, de nous en aller en Provence. (Gr. III, 5.)

Ma tante est toujours très-mal. Laissez-nous le soin de partir