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5a6 EXTRAITS DES LETTRES [DOS

Rouville, qui le rend, m’a-t-on dit, assez incompatible pour le commerce du monde. (Bussy, VII, 58.)

DRESSER.

Si la fortune ne m’apoit dressé aux malheurs, je romprois la tête à tout le monde sur cela de mes lamentations. (Bussy, III, 168.) DURER.

Je ne saurois plus durer sans vous écrire. (Bussy, V, 448.) Le Roi a raison de donner la paix il devcnoit insupportable à tout le monde personne ne pouvoit pins durer à lui. Il mettoit ses ennemis au désespoir par de continuelles défaites, et ses amis et ses serviteurs, en les épuisant de louanges. (Bussy, V, 453, 454-) DURETÉ.

Je vous ai mandé que nous corrigions par ces amusements les duretés de la fortune. (Bussy, VII, 497.)

E

ÉCLAIRCIR, ÉCLAIRCIR DE

Malettre à Lenet est bonne pour mon ami, que yéclaircirai davantage quand je le reverrai. (Bussy, V, 419.)

Je suis bien aise que vous m’ayez éclairci de la conduite du cardinal de Retz. (Bussy, V, 462.)

EFFACER, au figuré

Je retournerai à ce Chaseu qui vous plaît tant. Je suis pourtant assuré que Bussy Veffaceroit un peu, si vous le voyiez aujourd’hui. (Bussy, V, 454.)

ÉLEVER À

Vous êtesfoible, Madame, parce qu’on vous aélevée à la foiblesse. (Bussy, VII, a45.)

EMBARQUER (S’) À, au figuré

Cela est plaisant, que je m’embarque à vous dire, pour une simple maigreur, tout ce qu’on diroit pour les plus grands malheurs. (Bussy, V, 390.)