Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/590

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58a EXTRAITS DES LETTRES [INT

INTRIGUE.

Tous les zélés serviteurs et amis du duc et de la duchesse trouvent qu’ils sont trop heureux d’être sortis d’intrigue aussi noblement qu’ils ont fait. (Coulanges, X, a58.)

Le duc de Chaulnes venait de quitter le gouvernement de Bretagne pour celui de Guyenne.

INTRIGUÉ, embarrassé, en peine

Les dames sont bien intriguées pour leurs ornements de VillersCotterets. (L’abbé de Pontcarré, V, 84.)

J

JETER, au figuré

Le Comte dit que cela le jette dans une si grande dépense. (Mme de Coulanges, X, 499> 5oo.)

Priez la belle Pauline de ne me point jeter dans la nécessité d’aimer une ingrate. (Mme de Coulanges, X, 28», a83.) On jette de petits propos sur le honheur unique debien vivre avec un mari. (Mme de Simiane, XI, 2oi.)

SE JETER, au figuré

Je la laisse aller (Mme de Sévigné) dans les bois avec elle-même et des livres; elle s’y jette naturellement, comme la belette dans la gueule du crapaud. Pour moi. je demeure dans le parterre. (La jeune marquise de Sévigné, IX, io3.)

Elle {Mme Solus) ne prendra jamais le parti de se jeter dans un couvent. (Mme de Coulanges, III, 161.)

Tout le prélude des oraisons funèbres n’y sera point; il (le P. Gaillard) se jettera sur les auditeurs pour les exhorter. (Mme de Coulanges, X, 3ia.)

Le P. Gaillard devait faire l’oraison funèbre de l’archevêque de Paris, Harlay de Champvallon.

Je me suis jetée dans une retraite totale. (Mme de Simiane, XI, i3i.) JOUER.

A quoi jouez-vous deme louer?(Le duc de Saint-Aignan, I, 498.)