Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/71

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MAC] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 63 T TTUTnmtnTV

LUNETTE.

J’admire comme on peut tourner uniquement sur une pensée, et comme tout le reste me paroît loin c’est bien précisément cette lunette qui approche et qui recule les objets. (VI, 2o2.) Toutes ces galères qui ont fait partir SI. de Grignan, sont devenues à rien. Il falloit que SI. de Janson chaussât mieux ses lunettes. (Autogr. IX, 54i.)

LUSTRE.

Le cabinet de M. de Coulanges est trois fois plus beau qu’il n’étoit vos petits tableaux sont en leur lustre, et placés dignement. (III, 269.)

LUTH, proverbialement

Nous lisons Abbadie et l’Histoire de l’Église; c’est marier le luth à la voix. (IX, 367.)

Elle {Mme de Marans) marioit le luth avec la voix, et le spirituel avec les grossièretés qui font horreur. (Gr. III, 53.)

M

MACARON, proverbialement

Enfin, je ne pense qu’à ma santé, et c’est ce qui s’appelle présentement mettre du sucre sur du macaron. (V, 60.)

MACHINE.

i° Assemblage de ressorts, au figuré

L’amie de mon amie est la machine qui conduit tout. (Gr. VI, 5 10.)

Je comprends que vous n’oseriez demander des nouvelles de votre grande dépense c’est une machine à quoi il ne faut pas toucher, de peur que tout ne renverse. (Gr. VII, 33.)

20 En parlant de la terre, du monde, au figuré On ne parle que de la guerre. Toute l’Europe est en émotion on voit bien, comme vous dites, que la pauvre machine ronde est abandonnée. (II, 543.)

Je ne puis rien porter une cuiller me paroît la machine du monde. (1726, IV, 4oî.)