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1677

* 607. — DU COMTE DE BUSSY RABUTIN À MADAME DE SÉVIGNÉ[1].

Ce 7e mars 1677.

Il faut que je m’en aille en Bourgogne, Madame, pour avoir de vos nouvelles ; car ici le pouvoir que j’ai de vous voir quand je veux fait que je ne vous écris point, et puis les affaires ou de petites incommodités m’empêchent de vous voir. Je n’ai aucun plaisir ici de vous ; au moins au pays j’ai celui de vos lettres, qui d’ailleurs parent si bien les endroits que vous savez[2]



608. — DU COMTE DE BUSSY RABUTIN À MADAME DE SÉVIGNÉ.

Quatre mois après[3], j’écrivis cette lettre à Mme de Sévigné.
À Bussy, ce 14e mai 1677.

Çà, Madame, recommençons un peu notre commerce. J’ai été bien fâché de vous quitter : je commençois fort à me raccoutumer avec vous, et si quelque chose adoucit la peine que j’ai à me passer de vous voir, c’est l’espérance que j’ai[4] de recevoir de vos lettres. Elles me font

  1. Lettre 607. — 1. Ce billet ne se trouve que dans le manuscrit autographe de la Bibliothèque impériale.
  2. 2. Ses Mémoires et ses recueils de lettres. Voyez les lettres de Bussy du 28 décembre 1680 et du 17 janvier 1681.
  3. Lettre 608. — 1. Dans le manuscrit que nous suivons, on lit ici, en interligne, ces mots écrits d’une autre main que celle de Bussy : « étant retourné en Bourgogne. » — Nous voyons dans la copie autographe de la Bibliothèque impériale que Bussy Rabutin avait quitté Paris le 4 mai et qu’il était arrivé à Bussy le 8.
  4. 2. Que j’ai manque dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale.