Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 5.djvu/167

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1677 P. Rapin et le P. Bouhours à pleine gorge. Je ne sais pas s’ils pensent là-dessus comme moi ; mais je vous assure que je n’ai pris ces sentiments de personne, et qu’il n’y a qu’un concile qui m’en pût faire changer.

Nous arrivâmes ici samedi dernier, la petite veuve[1] et moi. J’y ai eu jusques ici les embarras que donnent les nouveaux établissements. Je commence maintenant à respirer, et je pourrois vous y recevoir, si vous daigniez honorer Bourbilly d’une de vos visites. Quoi que vous fassiez, je vous supplie de me le mander, car vous passerez bien loin d’ici si je ne vous vais trouver.

Adieu, ma chère cousine, je vous assure que je vous aime plus que je n’ai jamais fait ; votre nièce vous en dit autant[2].

    deux des lettres suivantes : Maguelonne, à la place de Madelonne ; mais plus loin il donne constamment Madelonne, comme notre copie.

  1. 7. Dans notre copie, on lit en marge ces mots, écrits d’une autre main que celle de Bussy : « Mme de Coligny.
  2. 8. Ce qui suit a été ajouté après coup et d’une autre main : « Je vous envoie de nouvelles demandes que je fais au Roi. Puisqu’il ne veut pas que j’aille essayer de mourir (en interligne, pour son service), il me donnera peut-être de quoi vivre. » Ces trois derniers mots ont été biffés, et remplacés par : « d’autres emplois. » Cette lettre an Roi se trouve dans la Correspondance de Bussy, au tome III, p. 467 et 468.