Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 5.djvu/490

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1678 tendoit encore M. de Courcelles, mais il n’y vint pas, parce qu’il mourut ce jour-là d’une maladie dont sa femme se porte encore bien[1]

Voilà une veuve fort précieuse, ma pauvre nièce ; êtes-vous d’avis que nous la recevions[2] dans notre illustre corps ?

Je vous embrasse tous deux, mes chers amis. J’ai trouvé la critique du P. Bouhours fort plaisante. Je rends la plume à notre ami Corbinelli.


de corbinelli.

Je vous supplie, Monsieur, de trouver bon que j’assure ici votre divine fille[3]de mon estime et de mes très-humbles respects.

  1. 10. Mme  de Montmorency écrit à Bussy le 18 septembre (tome IV, p. 188 de la Correspondance de Bussy) Courcelles est mort… dont je crois sa femme ravie. —* Il était mort au commencement du mois. Voyez sur le marquis de Courcelles et sur sa femme, tome II, p. 77, note 18, et p. 513, note 5.
  2. 11. « La recevrons-nous. ? » (Manuscrit de la Bibliothèque impériale.) Le paragraphe suivant est ainsi conçu dans ce manuscrit : « Je vous embrasse tous deux, mes chers amis, et je rends ma plume à notre Corbinelli. J’ai trouvé le livre du P. Bouhours fort plaisant et fort bon. »
  3. 12. Une autre main a écrit ici en marge, dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale : « Mme  de Coligny. »