Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 5.djvu/559

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


modement de l’affaire de sa cousine[1] Si vous êtes à Chaseu, faites mes compliments à M. et à Mme de Toulongeon. J’aime cette petite femme : ne la trouvez-vous pas toujours jolie ?


724. — DU COMTE DE BUSSY RABUTIN À MADAME DE SÉVIGNÉ.

Le lendemain du jour que j’eus reçu cette lettre, j’y fis cette réponse.
À Chaseu, ce 2e août 1679.

J’arrivai ici d’Auvergne mercredi 27e juillet, avec l’heureuse veuve ; elle a gagné son procès contre son beau-père : je ne sais si vous savez cette affaire ; la voici en deux mots :

Comme mère et tutrice du petit marquis d’Andelot, Mme de Coligny demande[2] au comte de Dalet la visite des châteaux de Dalet et de Malintras[3] qu’elle savoit être en ruine par sa négligence, et que, comme usufruitier, il eût à les réparer ; car il faut savoir que ledit comte de Dalet épousant Barbe de Coligny[4], les futurs firent con-

  1. 12. Le manuscrit de la Bibliothèque impériale ne donne pas les derniers mots de cette phrase, qu’il termine à l’accommodement ; à la ligne suivante, ce manuscrit porte : « faites savoir mes compliments, » pour « faites mes compliments ; » Bussy avait d’abord écrit : « faites tenir mes compliments. »
  2. Lettre 724. — 1. « Demandoit. » (Manuscrit de la Bibliothèque impériale.) Le même manuscrit porte, quatre lignes plus loin : « épousa Barbe de Coligny ; ils firent… » trois lignes après : « et en cas qu’ils ne choisissent point ; » quatre lignes plus bas : « avec Louise de Babutin » ; vers le milieu de la phrase suivante, les mots : « ces premières escarmouches » manquent dans ce manuscrit.
  3. 2. Dalet, canton de Pont-du-Château, arrondissement de Clermont. — Malintras, canton et arrondissement de Clermont.
  4. 3. En 1634. Voyez tome III, p. 443, note 5.