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1683

908. — DE MADAME DE SÉVIGNÉ AU COMTE DE BUSSY RABUTIN.

Le même jour, je reçus cette réponse.
[À Paris, ce 4e mars 1683[1].]

Hélas ! que je vous plains, mon pauvre cousin, d’avoir un rhumatisme quand vous auriez tant de besoin de toute votre santé[2] pour agir dans nos affaires : je les nomme ainsi. J’irai vous voir demain avec mon fils. Je n’envoyois point chez vous, parce qu’il me sembloit toujours que je vous verrois entrer dans ma chambre, m’embrasser[3]), et dîner avec moi. Ma fille est toujours touchée de votre souvenir ; elle vous fait mille amitiés.


873. — DE MADAME DE SÉVIGNÉ AU COMTE ET À LA COMTESSE DE GUITAUT.

À Paris, vendredi 5e mars.

Vos lettres sont aimables ; mon fils a lu la dernière ; il en a été charmé ; ma fille les connoît, et nous les lisons ensemble avec plaisir. Elle se montre un peu plus souvent à Versailles ; mais elle vous aime encore trop pour oser jeter quelque fondement sur sa fortune[4]. Pour moi,

  1. Lettre 908. — 1. Dans les deux copies autographes, ce billet ne porte en tête d’autre date que les mots d’introduction : « Le même jour je reçus… » Dans la copie qui appartient à la Bibliothèque impériale, le billet 907 n’est daté non plus que par l’avertissement dont il est précédé.
  2. 2. « De toute votre personne. » (Manuscrit de la Bibliothèque impériale.)
  3. 3. « Entrer, et m’embrasser. » (Ibidem).
  4. Lettre 909 (revue sur l’autographe). — 1. En allant de Paris en