Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 8.djvu/114

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

xo8

ve l68’ de

C’(

veut mêler d’aimer sa maman; mais elle est cent pas derrière vous, quoiqu’elle fasse et dise fort joliment3. « Mais quoi qu’elle fasse et dise fort joliment, elle est cent pas derrière vous. » (Édition de 1784.) Les trois phrases suivantes manqnent dans cette même édition. c’est Mme de Nangis. A ce propos, vous m’avez dit un mot dans votre autre lettre qui me fait sentir ce que fait elle d’Alerac ; j’en ai compris l’horreur Melle d'Alerac venait de quitter la maison paternelle, et s'était retirée chez le duc de Montausier; voyez la Notice page 251 et suivantes et une note de ma mettre du 8 mars 1869, nous en parlerons, ma bonne, mais en attendant, il me semble que c’est Mlle de Grignan qui doit guérir cet endroit. Nous nous réjouissons de la santé du Roi et de M. le duc de Bourgogne. Monsieur le chevalier me fait une peine et une pitié que je ne puis pas vous représenter. Il y a ici [1]des gens estropiés et à demi morts qui cherchent du secours dans la chaleur bouillante de ces puits ; les uns sont contents, les autres non ; une infinité de restes ou de menaces d’apoplexies : c’est ce qui tue. J’ai envoyé quérir des eaux à Vichy comme M. Fagon fit pour sa femme 6 et bien d’autres tous les jours; elles sont réchauffées d’une manière qui me plaît, et du même goût et quasi de la même force7 « ...que me plait ; elles ont le même gout et quasi la meme force » elle se font leur effet et je l’ai senti ce matin avec plaisir. J’en prendrai huit jours, comme le veut Aliot, et ne serai point douchée, comme le veut M. Amyot; le voilà qui vous en dit ses raisons [2] Quand vous aurez lu tout ce grimoire, vous

  1. On voit ici et deux lignes après : « de ce puits » (Edition de 1754) Dans cette même édition, il y a apoplexie au singulier
  2. 5 Selon l'avis d'Amyot qui vous en dit ses raisons.