Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 8.djvu/437

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dit Lauzun cela ne fait point honneur[1] à ce dernier, dont il semble que la colère de Mademoiselle arrête l’étoile : il n’a ni logement, ni entrées ; il est simplement à Versailles. On[2] craint que l’habileté de l’Archevêque[3] ne vous surprenne mais je réponds que non, et que personne ne pèse plus ses paroles que vous sur les choses importantes. Mme de Coulanges m’a dit mille amitiés pour vous : elle veut toujours vous écrire. Depuis que j’ai causé avec le chevalier[4] j’ai su que vous n’aurez votre cordon qu’après le chapitre du 2e février[5], parce que vos informations ne sont venues qu’après le premier jour de l’an : ainsi voilà qui est réglé. Il doit bien vous mander des nouvelles car il a vu Dangeau, qui en sait beaucoup. M. de Chaumes n’aura aucun chagrin le maréchal d’Estrées ne se mêle que de la mer et des côtes.

1128. DE MADAME DE SÉVIGNÉ

A MADAME DE GRIGNAN.

A Paris, ce mercredi 26° janvier.

Corbinelli a été charmé de la peinture au naturel de votre savantas[6]. Vous parlez de peinture celle que Roi. L’irascible Lauzun avait dénaturé les faits pour nuire à l’homme qui avait osé contrarier ses volontés, (Note de l’édition de 1818.) Voyez les mémoires de la cour de France, par Mme de la Fayette, tome LXV, p. 5o et suivantes.)




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  1. 35. « Ne fait point d’honneur.» (Édition de 1754.)
  2. 36. Cette phrase et la suivante manquent dans le texte de 1737.
  3. 37. L’archévèque d’Aix.
  4. 38. « Avec Monsieur le chevalier. (Édition de 1754.)
  5. 39. Voyez la note 5 de la lettre suivante, p. 43 et la fin de la note s de la lettre précédente, p. 424-
  6. LETTRE 1128. 1. Voyez ci-dessus, p. 430, note 30.