Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 8.djvu/500

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l’église une espèce de serment qui en fait la cérémonie, et lui mit [1]le collier à l’autre côté du nôtre[2] et un Saint-Georges qui vient du feu roi son père, et qui est tout plein de diamants [3]il vaut bien dix mille écus. Il alla chez Mme de la Fayette avec cette parure, pendant que le roi d'Angleterre était chez Mademoiselle ; il ne lui dit rien Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>) comme elle savait qu'il n'avait pas, etc celui de France, elle ne comprenoit rien à cette mascarade; elle ne disoit mot, ni lui aussi. Enfin il se mit à rire, et à lui conter tout ce que je vous ai dit [4]II faut pourtant que le roi d’Angleterre croie lui être obligé pour le traiter si bien [5]

  1. 37. On y lut une espèce de serment qui en fait la cérémonie ; le roi lui mit, etc. »(Edition de 1737) -- On y lut une espèce de serment…  ; le roi lui mit, etc. (Edition de 1754)
  2. 38. A côté du nôtre (Edition de la Haye, 1726) - Dans l'édition de Rouen, éviemment par erreur : " et lui mit le collier du nôtre."
  3. 39. « Et qui est enrichi de diamants. » (Édition de 1754.)
  4. 43. « Et à lui conter ce qui venoit d’être fait. » (Édition de 1737.) « Et à lui conter ce qui venoit de se passer. » (Édition de 1754.)
  5. 44. « II faut pourtant que le roi d’Angleterre croie lui être obligé, puisqu’il le traite si bien. » (Édition de 1754.) L’édition de la Haye (1726) donne le roi, au lieu de ce roi, et celle de 1737 porte, comme celle de 1754 : « le roi d’Angleterre. »