Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 8.djvu/528

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bon M. Bailly[1], qui retourne après-demain[2], pour l’amour de nous, dans ce même tribunal où il fit si bien triompher autrefois la justice de ma cause ; il n’en fera pas moins pour vous cela crie vengeance. Nous nous partageons Monsieur le chevalier est de son côté avec Vaille [3] il répète pour les fatigues de la guerre, dont je suis persuadée qu’il se portera fort bien; car il ne fait que rire de celles-ci il n’y a qu’à rire en effet. Si la justice est écoutée, on rendra[4] la requête comme une pièce folle, téméraire et sans fondement : si elle ne l’est pasErreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref> et vous viendrez cet hiver la remporter. Mais M. Gui court deux lièvres à la fois le jour qu’il présenta une requête au grand conseil, il en présenta une autre à la quatrième[5] ; cela fait de l’indignation et de la colère. Tous vos grands amis font leur devoir parfaitement, Monsieur le chevalier au delà de tout ce qu’on peut dire.

A MONSIEUR DE GRIGNAN.

Mon cher Comte, je me réjouis de votre retour vous

  1. 4. Voyez ci-dessus, p.270,note 26, et la lettre suivante, P. 526 et note 8 et p.527.
  2. 5. « Demain. » (Édition de 1754)
  3. 6. Voyez la lettre du 12 février 1690, à la reprise de Mme de Sévigné.
  4. 7. On traitera (Edition de 1754)
  5. 10. A la quatrième chambre des enquêtes du parlement de Paris. Voyez la lettre suivante, p.524. Cette démarche était contradictoire, car c'était avouer que la contrariété, si elle existait, ne viciait que des arrêts de la même cour. (Note de l'édition de 1818)