Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 8.djvu/87

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que vous lirez, parce qu’elle n’est pas longue, et une lettre à d’Herigoyen voilà tout, et c’est trop pour un homme aussi occupé que vous ; mais il faut que vous ayez pitié de moi, étant aussi dénuée que je le suis de tout secours à Nantes.

La M. DE SÉVIGNÉ.

Vous enverrez le paquet que vous m’enverrez demain à l’hôtel de Carnavalet[1]

Suscription : Pour Monsieur Revol.

IO32. DU COMTE DE BUSSY BABUTIN A MADAME DE SÉVIGNÉ ET A. CORBINELLI

Aussitôt que j’eus reçu cette lettre (n° 1028, p. 71), j’y fis cette réponse.

A Cressia, ce 6e août 1687.

A MADAME DE SÉVIGNÉ.

JE ne doutois pas, Madame, que vous n’eussiez fait réponse à ma dernière lettre de Chaseu je viens de la recevoir : cependant je vous écrivis d’ici, il y a deux jours.

Je suis bien aise que vous soyez contente de mon cœur sur le sujet de mon pauvre ami, et je vous confirme la donation de la place qu’il y avoit. Je ne retrouverai jamais un Saint-Àignan entre le Roi et moi, il est vrai, Madame ; mais j’y aurai un Beauvilliers, un Noailles, un Gesvres,



1687

Mjvie de Séyiunè. vm g

  1. 4. Cette phrase est écrite à la marge de la dernière page de la lettre. Dans la première édition, aux mots « Vous enverrez (envoirez) le paquet, on avait substitué :« Vous ferez remettre le paquet. ».