Page:Sadi Carnot - Reflexions sur la puissance motrice du feu, 1824.djvu/49

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dans les mêmes circonstances et d’exécuter pour chaque période un mouvement de dilatation au lieu d’un mouvement de compression, et réciproquement.

Le résultat des premières opérations avait été la production d’une certaine quantité de puissance motrice et le transport du calorique du corps A au corps B ; le résultat des opérations inverses est la consommation de la puissance motrice produite, et le retour du calorique du corps B au corps A : de sorte que ces deux suites d’opérations s’annullent, se neutralisent en quelque sorte l’une l’autre.

L’impossibilité de faire produire au calorique une quantité de puissance motrice plus grande que celle que nous en avons obtenue par notre première suite d’opérations est maintenant facile à prouver. Elle se démontrera par un raisonnement entièrement semblable à celui dont nous avons fait usage pag. 20. Le raisonnement aura même ici un degré d’exactitude de plus : l’air dont nous nous servons pour développer la puissance motrice est ramené, à la fin de chaque cercle d’opérations, précisément à l’état où il se trouvait d’abord, tandis qu’il n’en était pas tout-à-fait de même pour la va-