Page:Saint-Saëns - Rimes familières.djvu/57

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Chante l’astre, la fleur, les bois, la mer si belle,
Les splendeurs de la Femme et les malheurs des Rois,
Le tout-puissant Amour, la Vengeance cruelle,
Et non le pot-au-feu d’un ménage bourgeois !

Sois poète : tes doigts savent toucher la Lyre ;
Ils ont eu les leçons d’une savante main.
Oh ! comme il me sera délicieux de lire
Le volume de vers que tu feras demain !