Page:Saint-Saëns - Rimes familières.djvu/90

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


LE FOUJI-YAMA


 
La solitude sied à l’âme endolorie
Lasse de tout plaisir et veuve du bonheur
Qui n’a plus rien à craindre et se sent aguerrie
Contre l’âpre destin par l’excès du malheur.

Vous qui souffrez et qui pleurez, n’ayez pas peur
D’être seuls ; de vos maux il se peut que l’on rie
Si vous vous asseyez près du joyeux viveur,
Et la foule banale est aux lieux où l’on prie.