Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/108

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

un premier médecin ordinaire, Marcot ; des médecins par quartier ; des médecins consultants appointés ; d’autres médecins consultants non appointés. C’est dans cette dernière catégorie qu’entra Quesnay[1]. Il trouva devant lui dans le service l’un de ses anciens adversaires, Astruc.

Quesnay fut « logé en cour », c’est-à-dire dans le grand commun du palais de Versailles — aujourd’hui l’hôpital militaire — et y occupa un petit logement — un « entresol », comme on disait alors — situé au premier étage, sur la rue Saint-Julien, et proche du rez-de-chaussée qu’habitait Mme de Pompadour.

Ce logement, peu luxueux, n’avait que trois pièces : une salle à manger, une chambre à coucher, une chambre de domestique ; au dessous, dans le véritable entresol, étaient une cuisine et une petite pièce.

D’après l’inventaire au décès de Quesnay, se trouvaient dans la salle à manger : une table, six chaises, un porte-habits, un paravent. Aux murs étaient accrochées six cartes de géographies ; sur la cheminée, était une petite glace.

  1. Almanach royal.