Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome premier.djvu/171

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tendre que bientôt ma propre défiance, ou les conseils de mes amis, me porteraient à chercher dans le cercle obscur des tours d’adresse, l’explication de ses prodiges ; et je vous demande ce qu’il pouvait faire de plus adroit que de me jeter tout d’un coup au milieu des tours de cette espèce, pour embrouiller d’autant mieux mes conceptions sur la cause des effets qui seraient produits par ses propres machines ! Combien de conjectures de ma part n’a-t-il pas écartées par cette habile manœuvre ! et combien d’explications réfutées d’avance, qui se seraient présentées à moi dans la suite ! —

Il est vrai, mais d’un autre côté n’aurait-il pas aussi travaillé contre