Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome premier.djvu/181

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n’ai rapporté en entier que parce qu’il laissait entrevoir les difficultés que l’imposture trouverait à vaincre chez le prince avant que de parvenir à son but. Il justifiera, je pense, sa mémoire du reproche, qu’on ne manquera pas sans doute de lui faire, de s’être jeté d’une manière inconsidérée dans les piéges qui lui furent tendus. Bien peu de ceux qui, au moment où je trace ces lignes, laissent tomber sur les faiblesses de cet infortuné les regards d’une dédaigneuse pitié, auraient montré la même sagesse. Que du haut du tribunal d’une raison d’autant plus orgueilleuse qu’elle ne fut jamais sans doute appelée à de si pénibles épreuves, ils l’accablent de leur dérision, les gens sages ne les imite-