Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome premier.djvu/52

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tant il expira. Je désirerais le voir, et je serais très-curieux d’entendre la suite du discours qu’il avait commencé, et dont la mort a coupé le fil.

Bien mon prince ! s’écria l’Anglais ; s’il satisfait à votre demande, je le reconnais hautement pour le plus habile homme du monde.

Nous nous joignîmes tous à l’Anglais ; et tandis que nous applaudissions avec lui à l’idée du prince, le magicien, se promenant dans tous les sens, paraissait incertain et combattu.

C’est donc là, dit-il enfin, tout ce que vous apprîtes du marquis ? —

Tout. —

N’avez-vous fait depuis, à ce sujet, aucune recherche dans sa patrie ? —