Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/131

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Nous le regardions d’un air effrayé.


— Félicitez-vous, continua-t-il ; je dois me féliciter. N’est-ce pas ainsi qu’il a dit ? Que croyez-vous qu’il entendît par-là ?

— Comment arrive-t-il que ces mots vous reviennent dans ce moment à l’esprit, mon prince ? quel rapport ?...

— Je ne comprenais pas alors ce que cet homme voulait dire ; à présent je crois le comprendre.

— Cher prince ! Avoir la puissance de faire sentir... Ah ! que cela doit être doux !...


Ici il s’arrêta. Son air m’effrayait ; jamais je n’avais vu une telle altération dans ses traits. Le dernier des hommes du peuple...