Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/140

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même ; elles ma parvinrent, et qu’on juge de ma douleur en recevant ce qu’on va lire.

Le baron de F***, au comte d’O*

Vous n’écrivez pas, vous ne me répondez pas, mon cher comte. Venez, oh ! venez sur les ailes de l’amitié ; peut-être sera-t-il temps encore de sauver notre prince, de l’arracher à la plus odieuse trame, de la sauver au moins de sa propre douleur. Peut-être êtes-vous déjà en route. D’après ma dernière lettre, vous avez dû frémir des dangers affreux qu’il a courus. Grâce au ciel, il est à l’abri des deux les plus terribles : il vit, et il ne fera pas un mariage