Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/176

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mon repentir ; éclairez sa foi ; touchez son cœur. Elle laissa retomber sur la tête du prince la main dont elle tenait le crucifix ; et après quelques légères convulsions, elle expira.


L’Arménien n’avait pas quitté un instant le pied du lit : ses regards sombres, fixés sur la mourante, lui ordonnaient le silence, et son bras étendu semblait la menacer de l’enfer, s’il lui échappait un seul mot. Jamais se physionomie n’avait paru au baron plus immobile, plus étonnante ; aucun signe d’émotion ne s’y peignit seulement. Il respira avec plus de force lorsqu’il eut entendu le dernier soupir de Séraphina, comme quelqu’un qui aurait échappé à un danger. Il vint au