Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/67

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

devant mon lit, une lumière à la main. Ne pouvant dormir, me dit-il, il me priait de lui sacrifier quelques moments de sommeil. Je voulus me lever ; il m’ordonna de rester, et il s’assit auprès de moi sur mon lit.

Aujourd’hui, me dit-il, il m’est arrivé une aventure dont l’impression ne s’effacera jamais de mon âme. Je vous avais quitté, comme vous le savez, pour aller voir l’église de *** dont Civitella m’avait parlé, et dont l’extérieur s’annonçait de loin de manière à exciter ma curiosité. Comme ni lui ni vous n’étiez dans ce moment à ma portée, je fis seul le peu de chemin qu’il me restait à faire pour y arriver. Biondello me suivait ; je lui dis de