Page:Schwob - Mœurs des diurnales, 1903.djvu/200

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seul, et entouré de noirceur et de silence : je l’appelle — et je vous le jure, moi, Loyson-Bridet, il me fait peur. Écoutez ses mots étranges, inarticulés : tiens bon mon vieux experto crede roberto c’est tapé chi lo sa much ado about nothing alors il y a du bon quos ego j’aimerais mieux autre chose eurêka ejusdem farinæ voilà le chiendent to be or not to be se non e vero ah que j’ai pouffé goddam vulgum pecus attends voir s’ils viennent a giorno et nunc erudimini méli mélo currente calamo shocking in anima vili sœur Anne ne vois-tu rien venir rara avis chi va piano va sano bone Deus all right couci couça hic jacet lepus il ne faut qu’un coup pour tuer le loup tu quoque in naturalibus ça se décroche de omni re scibili le pourceau d’Épicure proh pudor c’est chouette rien ne sert à rien that is the question stultorum numerus est infinitus…

Halte, je le tiens celui-là ! Il est dans mon petit dictionnaire Larousse, page 835 :

« Paroles de Salomon dont on peut encore faire l’application. »

Est-il donc Salomon ? Est-il Shakespeare ? Est-il Dante ? Romain, Grec, Hébreu, Italien ou de mon pays de veaux ? Est-ce un sans-patrie ? Est-ce Dieu ?