Page:Schwob - Mœurs des diurnales, 1903.djvu/68

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


« Le Dieu monte vers les Diurnales par les vomitoires du temple…

« Les Diurnales prétendent que les mots vénal et véniel sont identiques quant au son. Ils affirment que pour le sens il en est de même. »



Laissons maintenant de côté dans les textes de Publicola tout ce qui ne concerne pas l’inscription de la stèle. Voici le sommaire des faits qu’ils nous apprennent :

Au temps de Trajan, Publius Publicola visite une île qui doit être située entre la Bretagne et la Grande-Bretagne (peut-être dans le groupe anglo-normand ?). Elle est gouvernée par des prêtres Diurnales. Il résulte du texte, d’ailleurs obscur, que le dieu des Diurnales paraît se nommer Publicum. Les oiseaux qui lui sont consacrés poussent le cri de peopl ou popl (cf. populus = people = peuple). Enfin, les Diurnales rendent leur culte à l’image tronquée du dieu Publicum. — Et dans un autre passage de quelques mots seulement rapporté par le même Anas, Publicola assure qu’il a vu se con-