Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/109

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II


Le trouble de vos yeux assombris et le charme
D’un sourire éclairant un peu votre pâleur,
Votre bouche pareille aux lèvres d’une fleur
Où les mots quelquefois tremblent comme des larmes,

Votre main longue et fine aux doigts chargés de bagues,
Votre corps se ployant aux cadences du pas,
La courbe de vos reins souples, vos yeux si las
M’ont transpercé le cœur plus qu’un éclair de dague.