Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/121

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Mon cœur trop étroit pour la haine
Était large pour deux amours,
J’avais un ami de toujours,
J’aimais une dame lointaine.

Contre notre misère humaine
Je me croyais double secours :
L’une avait des yeux de velours
L’autre des serments par vingtaine.