Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/38

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Ô fraîcheur des jardins sous le ciel andalou,
Bosquets empanachés de palmes retombantes
Où l’on se perd à suivre en leur courbe odorante
Les eaux vives courant sur un lit de cailloux !

Voici le mirador et la porte moresque,
Le jet d’eau chante encor les amours de jadis
Et sur les beaux coussins qui couvrent le parvis
S’étend languissamment mon rêve romanesque.