Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/56

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Mais le ciel et la mer sont de telle douceur
Que s’amollit ici le cœur le plus farouche,
Vois cette femme avec une fleur à la bouche,
Et sous son voile ces longs yeux pleins de langueur…

La ville est un jardin qui refleurit sans cesse,
Que de verdure qui déborde des remparts,
Et dans cet air léger flottant de toutes parts,
Que de parfums mêlés à de vagues caresses !