Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/57

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


DAMAS



Plaine des soirs d’été, vaste recueillement
Où dans l’air embrasé monte par intervalles
La crécelle stridente et fine des cigales,
Damas, toute douceur et tout apaisement !

Cette vibration ténue et musicale
Se mêle à la senteur des pavots blancs et bruns,
Mes gestes, semble-t-il, déplacent des parfums
Qu’un peu de brise aussi soulève par rafales.