Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/77

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Violoncelle, ô voix humaine transformée,
Plainte grave et par qui toute peine est calmée,
Quelle houle en mon cœur, quelle confusion
Laissent tes grands accents d’ardente passion !
Dans le frémissement des notes emportées,
Que de fois j’ai senti les cordes exaltées
Comme une volupté qui ne finirait plus
Faire frémir en moi des mondes inconnus !
La modulation des basses solennelles,
Les pizzicate fous des graves chanterelles